Date : 02 octobre 2018
Intervenant : Roni Moya
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Description de l'évènement
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie démyélinisante et la cause la plus fréquente d'invalidité neurologique chez les jeunes adultes dans le monde. Les étiologies de la sclérose en plaques, en particulier les mécanismes physiopathologiques de la neurodégénérescence qui causent un handicap irréversible, sont encore largement méconnues. Bien que plus d’une centaine de gènes soient connus pour augmenter le risque de SEP, tous ne contribuent que marginalement. Ceci, ainsi que les résultats des études jumelles confirment le postulat que, hormis les facteurs génétiques, les influences environnementales modifient le risque et la progression de la maladie, probablement par des modifications épigénétiques, susceptibles de réguler la réponse immunitaire et le développement neuronal.
Les facteurs environnementaux qui ont été proposés pour influer sur le risque ou la progression de la maladie sont l'infection par le virus d'Epstein-Barr, le tabagisme, un faible statut en vitamine D et divers facteurs alimentaires tels qu'un apport élevé en sodium et en acides gras insaturés.
Les progrès les plus récents en neuroscience et en médecine anti-vieillissement montrent que le cerveau peut s'adapter au stress chronique et à l'inflammation en augmentant sa capacité de neuroplasticité. La neuroplasticité permet aux neurones de compenser les blessures et les maladies et d'ajuster leurs activités en réponse à de nouvelles situations ou à des changements de leur environnement. Le cerveau vieillissant peut s'adapter grâce à des mécanismes de défense cellulaire tels que la réparation de l'ADN, la libération de neurotrophines (BDNF, IGF-1), la neurogenèse et la capacité des dendrites et des synapses à s'adapter aux exigences environnementales, notamment nutritionnelles. .
La régulation parfaite de l’immunité du cerveau par la microglie et le renforcement de la capacité antioxydante du système nerveux central dépendent de plusieurs concepts, y compris les meilleurs aliments et suppléments nutritionnels, les hormones, l’activité physique et les procédures d’apprentissage.
La médecine orthomoléculaire établit l'utilisation des molécules appropriées pour conserver la fonction physiologique et biochimique parfaite du corps.
L'objectif de cet exposé est de révéler les mécanismes nutritionnels et immunologiques à l'origine de l'inflammation neurologique de la SEP et de traiter les meilleurs protocoles cliniques orthomoléculaires innovants pour contrôler la neurodégénérescence et l'inflammation chroniques et stimuler la neuroplasticité grâce à des compléments alimentaires fonctionnels.